Témoignage 156 sur 225 dans l'affaire du meurtre Narges Achikzei
Famille
Dans une déclaration très émouvante dans la salle d'audience hier, Haroen a décrit les dernières minutes de l'amour de sa vie, Narges. J'ai tout de suite conduit jusqu'à Zeist. Ça ne pouvait pas être bon. Au Geroflat, il voit des camions de pompiers et des policiers. Il ne veut qu'une chose. A la plus belle femme de sa vie, Narges. Il l'entend encore l'appeler par son nom. Il ne la voit qu'au centre des brûlés de Rotterdam. Brûlé à 80 %. Elle était tout pour moi. J'ai vécu pour elle. Gardez-la en vie, j'ai crié aux médecins. Pour que je puisse te dire combien je l'aime. Mais sa vie ne peut plus être sauvée. Ils ont dû la laisser partir. Je me suis assis la tête au pied du lit d'hôpital et j'ai regardé le moniteur cardiaque. Son cœur battait encore, pour moi. J'ai regardé jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'une ligne droite pour voir
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