Irak : Doski Azad, maquilleuse et transsexuelle, assassinée par son frère dans un "crime d'honneur" transphobe.
Né : 1999
Abattu : 29/30 janvier 2022
Lieu : Duhok (région du Kurdistan d'Irak)
Origine : Irak
Enfants : aucun
Auteur : son frère Chakdar
Notre histoire sur Doski Azad, une femme transgenre kurde irakienne de 23 ans, est basée sur le travail d'enquête d'Insider et se déroule comme suit : Doski Azad a rencontré des problèmes avec sa famille après avoir fait son coming-out en tant que femme transgenre il y a plusieurs années. Certains membres conservateurs de sa famille ne l'acceptaient pas et ont menacé de la tuer à plusieurs reprises.
Doski Azad a fui le domicile parental et s'est construit une nouvelle existence à Duhok, dans la région kurde d'Irak. Elle travaillait comme maquilleuse dans un salon local et avait de nombreux amis. Même des années après son déménagement, son frère et son cousin ont continué à la menacer de mort.
Le lundi 31 janvier 2022, le corps sans vie de Doski Azad a été retrouvé dans un fossé peu profond près de Duhok. Ses mains étaient attachées et, selon la police locale, elle avait été touchée par des balles à la tête et à la poitrine un ou deux jours avant sa découverte.
Le seul suspect de cette liquidation brutale est son frère, qui vit en Allemagne depuis huit ans. On pense que Chakdar s'est rendu en Irak dans le seul but de tuer sa sœur et qu'il a fui l'Irak rapidement après le meurtre.
Les agents le soupçonnent de se cacher en Allemagne, en Belgique ou en Turquie. Les autorités kurdes auraient contacté Interpol pour retrouver et arrêter ce suspect de meurtre. Toute piste est la bienvenue.
Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ? |
Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:
Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie. |
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