Les victimes de crimes d'honneur sont souvent des femmes et des filles, sauf aux Pays-Bas

Les crimes d'honneur peuvent être commis contre des hommes, des garçons, des lesbiennes et des transsexuels, mais les crimes d'honneur contre les femmes et les filles sont plus fréquents.

Des femmes et des filles ont été assassinées au nom de l'honneur familial, dès l'âge de 7 ans et jusqu'à 70 ans, par leur mari, leur père, leurs frères, leurs fils, leurs oncles, leurs cousins et, dans certains cas, par des étrangers engagés par leur famille.

Des femmes et des jeunes filles ont été assassinées parce qu'elles avaient (vraisemblablement) une relation sexuelle, avaient un petit ami, se sont mariées sans la permission de la famille, se sont opposées à un mariage arrangé, n'ont pas pu prouver leur virginité lors de leur nuit de noces, ont été victimes de viol, ont quitté un conjoint violent ou ont utilisé un téléphone portable et posté une photo sur Facebook.

Elles ont été abattues, poignardées à mort, décapitées, empoisonnées, électrocutées, lapidées et même enterrées ou brûlées vives.

Seul le tristement célèbre Centre national d'expertise néerlandais sur la violence liée à l'honneur (LEC EGG) a signalé en 2019 que les hommes étaient plus nombreux que les femmes à être victimes de violences liées à l'honneur. Cependant, les experts en crimes d'honneur de la police néerlandaise ont refusé de partager les données sous-jacentes avec notre organisation.
Victimes de violences liées à l'honneur

Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ?

Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:

refuse de coopérer à un mariage arrangé.
veut mettre fin à la relation.
a été victime d'un viol ou d'une agression sexuelle.
a été accusé d'avoir eu une relation sexuelle en dehors du mariage.

Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie.