Narges Achikzei, qui a été incendiée, et son petit ami ont eu un conflit violent avec l'ancien employeur de 32 ans de la femme à Utrecht. La famille est associée à des pratiques frauduleuses. En tout état de cause, ils ont été accusés par une personne blessée. Il a lui-même été convoqué devant un tribunal une semaine après l'assassinat de l'incendie en relation avec la calomnie. Pendant longtemps, il aurait envoyé des courriels à la femme - une ex-travailleuse - et porté atteinte à son honneur et à sa réputation.
Il est très probable que ce conflit a joué un rôle dans la mort cruelle. Le ministère public ne veut jamais répondre aux questions sur le contenu du conflit juridique. Il est clair que le conflit a exercé une grande pression sur Achikzei et les autres parties impliquées.
Bureau du Procureur de district du centre des Pays-Bas
Adresse postale : P.O. Box 505, 3500 AM UtrechtR. Geissen
Utrecht
Division Politique et stratégie
Numéro(s) de téléphone 088-6991500
Courriel *
Date 4 août 2017
Annexe(s)) Aucune
Objet Réponse
Cher monsieur, R. Geissen,
En réponse à vos 28 courriels envoyés au ministère public du district de Midden-Nederland entre le 21 avril 2017 et le 31 juillet 2017, je vous informe de ce qui suit.
Vos messages
À partir de vos différents courriels, j’ai fait un certain nombre de demandes.
Tout d’abord, je crois comprendre, d’après vos informations, que vous avez déposé une plainte auprès du Conseil de presse au sujet d’un journaliste. Vous affirmez que le résultat de la procédure de plainte auprès du Conseil de presse néerlandais peut être très négatif pour la police (plus précisément la police dans Zeist) et le ministère public. Vous affirmez que le meurtre de Mme N. Achikzei n’est pas le fait d’une seule personne, mais d’un groupe d’auteurs et de crimes d’honneur. Vous affirmez que le ministère public et la police le nient et veulent dissimuler la théorie de l’honneur. Vous êtes d’avis que la police et le ministère public devraient payer pour cela. Vous demandez donc au ministère public d’ouvrir un service national d’enquête criminelle.
En outre, vous demandez au ministère public l’autorisation de mettre à votre disposition les images d’une diffusion d’un programme télévisé à la suite du meurtre de Mme Achikzei. Vous souhaitez obtenir ces images afin de compléter votre dossier.
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Vous demandez également au ministère public de vous donner accès au dossier pénal qui a été établi à la suite du meurtre de Mme Achikzei. Vous prétendez être la partie lésée dans l’affaire et vous déclarez que le ministère public a précédemment refusé une demande d’inspection afin de couvrir ce que vous avez dit.
Images visuelles d’une émission de télévision
En ce qui concerne votre demande relative à l’autorisation d’obtenir les images de Detection Requested, je note que ces images ne peuvent être partagées en raison de divers aspects liés à la confidentialité. Compte tenu de ce qui précède, je n’accorderai pas l’autorisation de mettre les images à votre disposition.
Accès au dossier criminel
Le 25 janvier 2016, vous avez déposé votre première demande d’accès au casier judiciaire établi à l’occasion du décès de Mme Achikzei. Cette demande a été rejetée par lettre du 24 mars 2016, car la loi sur les données judiciaires et procédurales et les instructions qui l’accompagnent ne contiennent aucun élément permettant d’accéder au dossier pénal susmentionné. Vos messages actuels ne contiennent pas d’arguments qui me permettent de changer la position de la plage précédemment adoptée.
Le Département de la police nationale
Enfin, vous demandez au ministère public d’ouvrir une enquête criminelle nationale sur les actions de la police zélandaise et du ministère public (ou de leurs différentes personnes). Vous ne justifiez d’aucune façon cette demande.
En ce qui concerne votre affirmation selon laquelle le Département de la police nationale devrait mener une enquête sur les actions de la police et du ministère public, je voudrais faire le commentaire suivant. Il me semble que vous avez écrit au ministère public à plusieurs reprises depuis novembre 2011 pour demander la création d’un Service national des enquêtes criminelles. Nous avons toujours répondu à vos lettres en termes de contenu. Vos messages ne me donnent aucune raison de m’écarter de la position précédemment adoptée, qui vous a été communiquée par lettres des 5 novembre 2012, 28 février 2013 et 6 février 2014.
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Je note, peut-être inutilement, que je m’abstiendrai de faire des déclarations sur la procédure de plainte que vous avez engagée devant le Conseil de presse.
Correspondance future
Par lettre du 6 février 2014 (sous la référence 300/104/11), vous avez été informé que le ministère public se réserve le droit de ne plus répondre à votre correspondance ou à vos demandes, étant donné que les années précédentes, vous avez toujours essayé d’attirer l’attention de manière persistante et par divers moyens sur les opinions différentes que vous avez sur le meurtre de Mme Achikzei. il est apparu clairement à mes yeux que, après notre lettre du 6 février 2014, vous avez adressé à nouveau diverses demandes ou plaintes au ministère public concernant ce crime. Rien que depuis avril 2017, vous avez envoyé 28 courriels à notre ministère public.
La fréquence avec laquelle vous écrivez à mon ministère public entraîne une telle perturbation de la conduite normale des affaires que je me sens obligé de prendre des mesures plus strictes.
Je voudrais vous informer que le ministère public archivera vos futurs rapports non lus en vue de la création de fichiers, s’ils ont un lien quelconque avec le meurtre de Mme Achikzei. En outre, le ministère public n’entretiendra pas de contact téléphonique avec vous. Si vous appelez quand même, la connexion sera immédiatement coupée.
Sincèrement vôtre,
Le procureur général,
Mme H.E. Hoogendijk,
En l’absence de celle-ci,
M. H.F. Moss
Parquet de la République
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