Crime d'honneur à Chennai, Inde : Un jeune Dalit poignardé à mort
Âge : 22 ans
Poignardé à mort : 24 février 2024
Lieu de résidence : Pallikaranai, Chennai, Tamil Nadu
Origine : Inde
Enfants : Aucun
Auteurs du crime : D Dinesh (23 ans) de Jalladianpet, N Sriram (18 ans), S Vishnu Raj (25 ans), R Stephen Kumar (24 ans), B Jothi Lingam (25 ans)
Dans la nuit du samedi 24 février 2024, G Pravin, 22 ans, mécanicien de bicyclettes, est sorti acheter un dîner pour sa famille. Il a reçu un appel de Sriram, un ami, lui demandant de se rendre à un endroit précis. À son arrivée, Pravin est tombé dans une embuscade tendue par une bande de cinq personnes, dont son beau-frère, D Dinesh, 23 ans. Il a été tué à coups de couteau près d'un bar à Pallikaranai. Les auteurs ont été appréhendés le lendemain.
La police de Pallikaranai a déclaré que Sriram avait renseigné le gang et participé au meurtre. Pravin et D Sharmila (20 ans) de Jalladianpet, actuellement étudiante en quatrième année dans un collège privé, entretenaient une relation depuis leur scolarité, bien qu'ils appartiennent à des castes différentes. Le couple s'est marié en octobre malgré l'opposition des parents de Sharmila. La famille de Sharmila avait proféré des menaces à l'encontre du couple et avait porté plainte contre Pravin pour enlèvement. Lorsque le couple s'est rendu au poste de police pour préciser que le mariage était consensuel, le frère de Sharmila a menacé de les tuer.
Un fonctionnaire de police a indiqué que le défunt était également suspecté du meurtre d'un colporteur de ganja en 2022. On suppose que ce meurtre a pu être commis en représailles, car trois des auteurs étaient des amis du colporteur assassiné.
Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ? |
Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:
Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie. |
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