Crime d'honneur à Varamin, Iran : Une femme poignardée à mort par son mari
Âge : 29 ans
poignardée à mort : 20 juillet 2023
Lieu de résidence : Varamin, province de Téhéran
Origine : Iran
Enfants : -
Auteur du crime : mari
Le 20 juillet 2023, Fariba, 29 ans, a été poignardée à mort par son mari à Varamin, dans la province de Téhéran. Ce dernier a signalé le meurtre de sa femme à la police lors d'un appel téléphonique.
Concernant son mobile, il a déclaré : "Fariba et moi nous sommes mariés il y a quatre ans, et bien que nous ayons eu des différends, ils n'étaient pas assez importants pour que je veuille la tuer. Jusqu'à il y a quelques mois, lorsque j'ai pris conscience de son comportement suspect, je la surveillais subtilement. À mon grand étonnement, j'ai réalisé qu'elle entretenait des relations suspectes, non seulement avec le mari de ma sœur, mais aussi avec une de mes connaissances. J'ai été profondément choqué et je l'ai avertie de faire attention à son comportement. Mais quand j'ai vu qu'elle ne cessait pas ces agissements, je l'ai poignardée avec un couteau".
Il convient de noter que l'histoire de ce meurtrier n'est pas nécessairement la vérité. En effet, tout homme iranien qui envisage de tuer une femme de sa famille sait que si l'on invoque l'"honneur" comme motif, la peine encourue est incroyablement faible. En Iran, un crime d'honneur est souvent passible d'une peine de trois ans de prison, et si la famille de la victime pardonne au meurtrier, aucune sanction n'est prévue. Dans ce cas, la famille de Fariba ne pardonne pas. Au tribunal, elle réclame la peine de mort pour le meurtrier.
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Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ? |
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Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:
Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie. |
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