La Saoudienne Hadeel Alharthi (19 ans) poignardée à mort par son frère pour avoir un compte public sur TikTok

Hadeel Alharthi
née : 2002
poignardé à mort : 2021
Résidence : Arabie Saoudite
Enfants : -
Auteur : son frère Abdullah Al Harthi

La jeune Hadeel Alharthi, 19 ans, aurait été tuée par son frère Abdullah Al Harthi de 6 coups de couteau parce que Hadeel avait un compte public sur TikTok et choisissait de vivre une vie libre.

Sa famille a choisi de protéger son frère et de ne pas porter plainte contre lui auprès des autorités saoudiennes. Abdullah Al Harthi prétend également être "mentalement instable". Combiné à une législation antique "inspirée par Dieu", cela garantit qu'il s'en sortira sans aucune sanction.

Comme pour le cas de Qamar, les réactions sur Twitter montrent l'image d'une population qui en a assez que les autorités traitent les meurtriers de femmes avec indulgence et grâce, alors que les "dénonciateurs" de crimes d'honneur qui ne font que défendre la justice sont traités sans pitié et cruellement par les autorités.

Les militants des droits de l'homme en Arabie saoudite sont particulièrement pessimistes lorsqu'il s'agit d'obtenir justice pour les victimes de crimes d'honneur telles que Hadeel Alharthi, Qamar et bien d'autres.

Notre attente est que l'Arabie saoudite en tant que pays archi-conservateur sera le dernier pays au monde à mettre ses lois et règlements en conformité avec le droit international.

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Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ?

Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:

refuse de coopérer à un mariage arrangé.
veut mettre fin à la relation.
a été victime d'un viol ou d'une agression sexuelle.
a été accusé d'avoir eu une relation sexuelle en dehors du mariage.

Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie.